La précarité des étudiants est constatée depuis des années en France.

Le sujet est évoqué régulièrement mais quelles sont les solutions apportées, où sont les idées nouvelles qui permettront à ces jeunes d'étudier dans des conditions décentes ? 

Etudiant qui marche seulUn constat alarmant

Aujourd’hui, le monde étudiant est extrêmement diversifié et particulièrement mobile. Les supports comme Erasmus, Parcoursup ou d’autres encore font que les étudiants n’hésitent pas à quitter la sphère familiale pour étudier ailleurs en France ou bien à l’étranger. Beaucoup d’entre eux y sont même contraints s’ils veulent continuer car leur candidature est acceptée mais dans un établissement loin de chez eux ; et ils sont nombreux dans ce cas là.

C’est ainsi qu’ils peuvent rencontrer la précarité durant quelques années, soit une très mauvaise qualité de vie quotidienne. Ce risque résulte de l’agrégation et de l’articulation de plusieurs facteurs (mauvaise qualité du logement, faible revenu, alimentation déséquilibrée…). Il est plus ou moins important selon les étudiants, notamment au regard de leur degré de dépendance/indépendance vis-à-vis de la sphère familiale.

La famille, quant à elle, a beaucoup évoluée depuis quelques années ; elle s’est fortement complexifiée avec l’accroissement des familles monoparentales et recomposées qui du fait n’ont plus forcément le rôle de protection financière nécessaire à l’égard du jeune parti étudier ailleurs.

Alors les étudiants ne font plus qu’étudier. Ils travaillent à temps partiel pour la plupart, à temps plein pour certains afin d’assumer leur vie étudiante ou d’y participer lorsque la famille ne peut la prendre totalement en charge. 

Leurs modestes revenus sont nécessaires pour remplir le réfrigérateur, payer le loyer et les diverses factures (eau, gaz, électricité, téléphone…), les frais de déplacements, les vêtements, et bien sûr, les frais d’étudiant (inscription, livres, et matériels divers comme un ordinateur). Chez CoHomly nous côtoyons beaucoup d'étudiants et malheurusement (ou heureusement) nous savons qu'ils fréquentent les Restos du coeur et qu'ils dorment chez les uns ou les autres comme ils peuvent.

Pour assurer tant bien que mal le budget, ce sont bien souvent des doubles journées qui sont organisées et les week-end ne sont plus synonyme de révision, repos ou distraction… Ce double rôle social augmente le risque d’échec aux examens, ce qui les amène parfois à

s’enferrer dans un cercle vicieux : ils sont étudiants pour trouver un « bon » travail, mais comme ils travaillent pour étudier, ils n’ont guère le temps d’accorder à leurs études toute l’attention qu’elles réclament. C’est donc, pour certains, une prise de risque qui se solde souvent par un échec. Dans ces conditions, près de 20% d’entre eux arrêtent leurs études à cause des difficultés financières.

Comment en est-on arrivé là ? Les mesures prises ne sont elles pas en décalage avec le terrain ?

L’administration et les pouvoirs ne peuvent pas tout faire. Attribuer au gouvernement actuel l’entièreté d’une situation exécrable serait injuste... sans pour autant l’exonérer. Les gouvernements précédents doivent aussi avoir leur part de responsabilité. Les récentes réformes du gouvernement sont insuffisantes. Elles sont aussi, dans une certaine mesure, responsables de l’augmentation des difficultés financières d’une partie des étudiants et vont à contresens des besoins des jeunes. Tel est le cas avec la baisse de 5 euros des aides personnalisées au logement (APL).

Dans le même temps on sait que des actions sont entreprises afin de changer les choses au travers par exemples du label « Bienvenue en France » attribué aux établissements du supérieur. Mais est-ce suffisant ? Les campus doivent « briller » afin d’attirer les étudiants internationaux mais les moyens sont-ils à la hauteur de l’enjeux ? Cela contribue-t-il vraiment à améliorer la condition de vie des étudiants au quotidien sur le logement notamment ?

Les étudiants ont été longtemps considérés comme une classe privilégiée. La réalité est aujourd’hui tout autre. Dans un contexte de « démocratisation » des études supérieures, ils sont de plus en plus exposés aux difficultés financières. Bien qu’ils s’en défendent, certains étudiants sont en situation précaire au regard de l’évaluation objective du risque de précarité

Alors pour chasser ce stress et ne pas voir le quotidien des étudiants se dégrader, chez CoHomly nous prônons une société solidaire à leur égard car nous pensons qu’il est de notre devoir à tous, dans la mesure du possible, de les aider à avoir une vie sociale normale et être disponible intellectuellement pour réussir.

Ouvrons nos portes et partageons nos richesses ! Nous sommes convaincus que notre société peut être meilleure eu plus juste simplement en aidant et en partageant.

Accueillir un étudiant chez soi, un bon plan partagé ! Une étudiante révise ses cours

Il existe des solutions toutes simples (vie sociale et familiale) et psychologique (épuisement, stress, stigmatisation). Ainsi, les problèmes financiers ponctuels, l’instabilité, la « galère », la gestion de la vie au jour le jour, avec le risque de voir sa situation se dégrader, etc. sont autant de formes de précarité, qui représentent

pour les étudiants un mal-être, une souffrance, une détresse que chacun d’entre nous peut prendre en compte afin que cela ne puisse plus exister.

Les grands problèmes de notre société pourraient être résolus si chacun y participait juste à son niveau. Nous pouvons chacun à notre échelle être généreux avec eux

Chez CoHomly, nous pourrions citer le cas de nombre d’étudiants qui sont sortis de cette précarité tout simplement en étant accueilli au sein d’une famille. C’est le cas par exemple de Noémie qui ne s’en sortait plus entre le loyer et les charges, les paquets de pâtes et la solitude face à cette situation. Myriam, maman débordée, l’a accueillie dans sa famille en octobre de cette année pour toute l’année universitaire. Une solution inespérée pour Noémie qui est hébergée pour seulement 50 euros par mois juste en échange de quelques heures de soutien scolaire pour les 2 enfants de Myriam. « Je revis depuis que Myriam m’a accueillie ; c’est un vrai bonheur ! Je suis enfin sereine pour mon parcours universitaire ! »

Noémie était sur le point d’abonner ses études ; elle frisait le burn-out. « J'arrivais en cours en larmes » se souvient-elle. « J'étais épuisée, je m'énervais tout le temps pour rien… Ça a bousillé ma première année».

Pour Myriam c’est enfin la solution inespérée car avec ses horaires et les temps de transport aléatoires en région parisienne, elle est maintenant rassurée sans compter sa fierté d’avoir pu aider cette jeune-fille. L’année prochaine, quand Noémie sera diplômée, elle pense d’ores et déjà accueillir un étudiant bilingue pour aider la famille en anglais.

La réduction du risque de précarité est, avant tout, une question de réactivation du lien social. Il faut s’attacher à étoffer celui-ci pour favoriser le développement de solidarités informelles. Sa recomposition passe par un soutien, une écoute, un accompagnement psychologique afin de rendre, à la personne précaire, son autonomie et sa dignité… sur le long terme et non sur du court terme. 

 

 

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